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@@ -55,11 +56,12 @@ La tension aux bornes du condensateur n'évoluant pas de façon linéaire mais e
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Le but ici n'étant pas de rentrer dans la complexité d'un cours de physique, on va se contenter de voir les formules ! Dans les circuits de ce type (qu'on appelle circuit RC pour Résistance-Condensateur, mais il en existe d'autres comme LC ou RLC faisant intervenir une bobine), il intervient ce qu'on appelle une **constante de temps**.
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-
La constante de temps dans un circuit RC est donnée par la formule suivante :
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+
La constante de temps dans un circuit RC est donnée par la formule suivante :
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$$τ = R*C$$
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où :
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+
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- le τ est la lettre grecque tau et représente notre constante de temps en seconde.
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- R est la valeur de la résistance
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- C est la capacité du condensateur
@@ -78,7 +80,6 @@ On peut garder en mémoire ce tableau (ou cet article en favoris 👀) pour avoi
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La dernière ligne avec 5τ est fausse par définition car la tension n'atteint jamais 100% (elle monte de plus en plus lentement mais n'atteint jamais la tension d'alimentation) mais c'est généralement un repère qui est pris : 5τ = complètement chargé ou complètement vide.
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-
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### Capacité équivalente en dérivation
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Cette partie et la suivante seront plus simple que la précédente car elle ressemble beaucoup à celle sur [la résistance]({{< ref "post/Electronique/Les bases de l'électronique/Composant_Résistance" >}}).
@@ -116,4 +117,4 @@ Le condensateur peut aussi tout simplement être là pour stocker de l'énergie
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Un exemple pour la culture générale de cette utilisation serait le flash des anciens appareils photos qui était dans beaucoup de cas un condensateur avec une haute tension qui se chargait et qui relâchait tout d'un coup pour produire le flash bien connu.
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@@ -22,10 +22,11 @@ draft: false
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On la voit partout et dans toutes les applications. Pour redresser un signal, créer une IHM, protéger un circuit ou bien capter la lumière, les applications des diodes sont très étendues, et ça en fait un des composants les plus importants en électronique. Nous allons aujourd'hui voir comment se décrit une diode et comment l'utiliser.
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Le programme pour aujourd'hui :
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1.[Petit rattrapage sur les diodes et diode idéale](#petit-rattrapage-sur-les-diodes-et-diode-idéale)
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2.[La diode standard et ses dérivées](#la-diode-standard-et-ses-dérivées)
@@ -54,6 +55,7 @@ En réalité, la courbe caractéristique d'une diode réelle est plus proche de
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[![Courbe caractéristique idéale d'une réelle](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Diode-IV-Curve.svg#center"Courbe caractéristique idéale d'une réelle")](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Diode-IV-Curve.svg)
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En effet, même si on garde l'esprit de la diode idéale, la courbe est tout de même bien différente ! Les différences majeures sont :
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1. La tension de seuil, notée Vd
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2. La tension de claquage, notée Vbr
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3. La présence d'un courant inverse (courant de fuite ou leakage current)
@@ -73,6 +75,7 @@ Un montage assez courant dans les alimentation se nomme le "Pont de Graetz" (ou
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[![Pont de Graetz](/res/images/Electronique/Composants/Diode/PontDeGraetz.png#center"Pont de Graetz")](/res/images/Electronique/Composants/Diode/PontDeGraetz.png)
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Le montage des diodes peut paraître au premier abord "cryptique" mais dites vous seulement que le courant ne peut passer que dans le sens de la flèche. Il n'y a que deux solutions possibles ici :
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+
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- Le fil positif est celui du haut, il va donc monter par la diode D1, passer à travers R1 du haut vers le bas et retourner à la source par D4.
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- Le fil positif est celui du bas, il va donc monter par la diode D3, passer à travers R1 du haut vers le bas et retourner à la source par D2.
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@@ -81,6 +84,7 @@ Et voilà les signaux vus par l'oscilloscope branché sur le circuit :
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[![Signaux pont de Graetz](/res/images/Electronique/Composants/Diode/PontDeGraetzSignal.png#center"Signaux pont de Graetz")](/res/images/Electronique/Composants/Diode/PontDeGraetzSignal.png)
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Avec :
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+
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- En jaune le signal de 100V original
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- En bleu le signal de sortie du pont de Graetz
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- En rose la masse, soit un signal de 0V pour bien voir l'effet des diodes
@@ -138,4 +142,4 @@ A noter que les couleurs disponibles ne sont pas forcément dans le spectre des
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Les diodes sont des composants électroniques polyvalents et indispensables dans de nombreux domaines de l'électronique. Que ce soit pour redresser le courant électrique, réguler la tension, détecter la lumière ou créer des interfaces homme-machine, les diodes jouent un rôle crucial. En comprenant les principaux types de diodes et leurs utilisations dans les grandes lignes, nous sommes en mesure de mieux comprendre les circuits que nous pourrons lire mais aussi exploiter leur potentiel pour en concevoir.
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@@ -22,6 +22,7 @@ draft: false
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Le monde de l'électronique regorge de composants fascinants, et parmi eux, le NE555 se distingue comme un incontournable. Ce circuit intégré, souvent appelé simplement "555", a conquis le cœur de beaucoup de concepteurs grâce à sa polyvalence. Dans cet article, nous allons regarder en détail le NE555 et en voir quelques applications.
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Voici donc le sommaire de l'article :
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+
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1.[Bref historique](#bref-historique)
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2.[Fonctionnement du NE555](#fonctionnement-du-ne555)
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3.[Mode bistable](#mode-bistable)
@@ -42,6 +43,7 @@ Ici on remarque que ce NE555 est dans un boîtier de type DIP-8. DIP pour "Dual
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[![Diagramme interne du NE555](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2e/555_esquema.png#center"Diagramme interne du NE555")](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2e/555_esquema.png)
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Il y a ici deux types de composants que l'on n'a pas encore abordés :
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+
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- Les amplificateurs opérationnels (aussi appelés AOP), ce sont les deux triangles dans la partie gauche du schéma.
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- La bascule RS, nommée en raison du nom de ses pins, R et S.
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Nous les expliquerons un peu plus loin.
@@ -73,12 +75,14 @@ Ici nous allons survoler une application spécifique de l'amplificateur opérati
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Un amplificateur opérationnel est alimenté avec une tension dite symétrique, c'est-à-dire en +5V au "+" et -5V au "-".
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Le comparateur prend deux entrées et renvoie une tension. Il n'y a ici que deux cas possibles :
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+
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- Si V+ > V- alors Vout = Vcc
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- Si V+ < V- alors Vout = -Vcc
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La sortie des deux comparateurs étant un circuit logique, ici une bascule RS, Vcc et -Vcc seront assimilés à 1 et à 0.
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D'ici on peut se rendre compte de plusieurs choses :
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+
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- Quand Threshold > 2/3 de Vcc, le COMP1 s'active et envoie un 1 dans la patte R de la bascule
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- Quand Trigger < 1/3 de Vcc, le COMP2 s'active et envoie un 1 dans la patte S de la bascule
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@@ -91,10 +95,12 @@ Là vous allez vous demander "mais c'est quoi cette bascule RS à la fin ?" et v
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[![Bascule RS avec portes NOR](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3c/Flipflop_SR1.svg#center"Bascule RS avec portes NOR")](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3c/Flipflop_SR1.svg)
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Une bascule RS nous offre deux moyens de changer sa valeur :
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+
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- L'entrée S, set, stocke un 1 dans la bascule
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- L'entrée R, reset, stocke un 0 dans la bascule, R1 sur le schéma ici est simplement une inversion de R. Si l'on envoie un 0 dans la broche reset, on stockera un 0 dans la bascule.
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Elle nous donne aussi deux moyens de récupérer sa valeur :
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+
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- La broche $\text{Q}$, qui donne le contenu de la bascule
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- La broche $\overline{\text{Q}}$, qui donne l'inverse du contenu de la bascule
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@@ -109,6 +115,7 @@ La sortie **discharge** est une sortie dite à "collecteur ouvert". C'est-à-dir
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Le contenu de la bascule RS est envoyé en sortie. Ici le signal est inversé deux fois ($\overline{\text{Q}}$ puis porte NOT), c'est l'équivalent de la sortie $\text{Q}$
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Avec ce que l'on a vu tout à l'heure, nous avons donc ceci :
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+
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- Quand Threshold > 2/3 de Vcc, la sortie du 555 est à 0
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- Quand Trigger < 1/3 de Vcc, la sortie du 555 est à 1
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@@ -173,6 +180,7 @@ Dernier mode de fonctionnement du NE555, et probablement le plus utile, le mode
Ici le fonctionnement du circuit peut être résumé comme ceci :
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+
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1. État initial : condensateur déchargé, Trigger < 1/3 de Vcc car il est à 0V (un condensateur vide est assimilable à un fil) donc **sortie = 1** et Discharge en l'air
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2. Le condensateur va se charger jusqu'à 2/3 de Vcc.
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3. Threshold > 2/3 de Vcc donc **sortie = 0**, Discharge est donc relié à la masse, le condensateur s'y vide jusqu'à 1/3 de Vcc.
@@ -217,4 +225,4 @@ Bien que le NE555 puisse présenter des limitations en matière de précision da
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Nous n'avons cependant pas tout vu du NE555 et il resterait encore de quoi observer des circuits aussi atypiques les uns que les autres, que ce soit pour générer des signaux en dents de scie ou bien d'autres choses très intéressantes. Nous aurons l'occasion de revoir ce circuit intégré dans bien des prochains articles, tant il va nous être utile !
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@@ -22,8 +22,9 @@ draft: false
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La résistance est un des composants les plus courants des circuits électroniques. Nous en avons légèrement parlé dans "[Les lois fondamentales en régime continu]({{< ref "post/Electronique/Les bases de l'électronique/Cours_Les lois fondamentales en régime continu.md" >}})" mais dans cet article, je vais tenter de faire un résumé de tout ce qu'il y a à savoir pour pouvoir utiliser simplement ce composant.
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Voici donc le sommaire de l'article :
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+
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1.[Les unités liées à la résistance](#les-unités-liées-à-la-résistance)
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-
2.[La loi d'Ohm](#rappel-de-la-loi-dohm)
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+
2.[La loi d'Ohm](#la-loi-dohm)
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3.[L'effet Joule](#leffet-joule)
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4.[Résistance équivalente en série](#résistance-équivalente-en-série)
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5.[Résistance équivalente en dérivation](#résistance-équivalente-en-dérivation)
@@ -43,6 +44,7 @@ La résistance électrique dans une résistance dépend directement de la résis
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$$R = \rho * \frac{\text{L}}{\text{S}}$$
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Où :
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+
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- ρ (rho) est la résistivité du matériau en **omhs-mètre** (Ω⋅m)
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- L est la longueur en **mètres** (m)
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- S est la section du conducteur en **mètre carrés** (m²)
@@ -92,7 +94,7 @@ Nous pouvons donc mélanger les deux formules et donc remplacer le U présent da
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$$\text{P} = \text{R} * \text{I} * \text{I}$$
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$$\text{P} = \text{R} * \text{I}^{2}$$
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-
Grâce à cette formule, nous pouvons maintenant calculer la puissance consommée par une résistance !
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+
Grâce à cette formule, nous pouvons maintenant calculer la puissance consommée par une résistance !
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Mais l'effet Joule correspond à la quantité d'énergie dissipée dans la résistance et non la puissance. Mais nous savons que l'énergie se calcule via la formule suivante :
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@@ -145,7 +147,8 @@ A noter que dans le cas particulier où il n'y aurait que deux résistances en p
1. La résistance équivalente de plusieurs résistances en dérivation sera toujours plus petite que la plus petite des résistances prises en compte dans le calcul, ce qui correspond à l'idée générale juste au dessus.
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2. Si deux résistances égales sont mises en dérivation, la résistance équivalente sera égale à une des résistance divisée par 2.
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@@ -22,9 +22,10 @@ draft: false
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Pilier de l'électronique moderne, présent dans les circuits de puissance, de contrôle et surtout les circuits numériques, on a de cesse de le mettre absolument partout. Mais pourquoi ? Qu'a-t-il de si spécial ? Nous allons voir ça dans cet article, dans lequel je ferais un bref rappel de physique pour ceux que ça intéresse puis un guide pratique sur la façon dont on peut en tirer parti dans nos circuits.
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Le programme pour aujourd'hui :
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+
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1.[Rappels physique](#rappels-physique)
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2.[Fonctionnement d'un transistor bipolaire](#fonctionnement-dun-transistor-bipolaire)
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-
4.[Conclusion](#conclusion)
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+
3.[Conclusion](#conclusion)
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### Rappels physique
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@@ -38,6 +39,7 @@ Le transistor est basé sur des jonctions qu'on appelle PN. Une jonction P est c
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Les jonctions N et P étant en contact direct, les électrons libres de la jonction N vont aller dans la jonction P et créer une zone dite de déplétion, une sorte de "barrière" empêchant les électrons de passer. Avec l'image, on peut se rendre compte que la jonction P (ou la base) est entourée de deux de ces zones, empêchant le courant de s'écouler du collecteur à l'émetteur.
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De là, nous avons deux façons d'impacter ces zones :
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+
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- En appliquant une tension positive à la base, la barrière de potentiel diminue, ce qui aide les électrons à passer.
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- En appliquant une tension négative à la base, la barrière de potentiel augmente, limitant donc le passage des électrons.
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@@ -93,6 +95,7 @@ $$I_C = \beta * I_B$$
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#### Utilisations d'un transistor bipolaire
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Après ceci, vous devriez pouvoir déduire deux utilités principales du transistor bipolaire :
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+
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- Amplifier le courant
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- Servir d'interrupteur électriquement contrôlé
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- Par extension du 2ème, permet de créer des portes logiques
@@ -111,4 +114,4 @@ Dans cet article, nous avons exploré en détail le fonctionnement du transistor
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Vous aurez sûrement remarqué que le transistor est ici abordé du point de vue de l'électronicien plutôt que du physicien. Il n'est pas impératif de maîtriser toutes les propriétés physiques des semi-conducteurs pour concevoir ou analyser des circuits électroniques. Cependant, si vous ressentez l'envie d'approfondir vos connaissances en physique et en chimie, n'hésitez pas à le faire, c'est un sujet passionnant !
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